Si vous voulez encore plus de récits libertins vécus, Audrey et Damien viennent d'ouvrir leur propre blog, dédié à leurs mémoires libertines. Je vous encourage à lire leurs textes.

samedi 25 janvier 2020

le cul nu au bureau

J'ai demandé aux internautes, via un célèbre réseau social, de choisir entre trois gages pour moi. Je devais passer la journée au boulot soit avec une jupe et sans culotte, soit avec un plug anal, soit encore avec des pinces sur les tétons. A mon grand étonnement, ils ont choisi la solution la plus sage. Quoique...


Le défi des internautes


C'est une expérience que je renouvellerai bientôt. J'ai demandé aux internautes, via mon compte twitter (@alinelibertine) de me choisir un gage pour ma journée de vendredi au boulot. J'ai reçu 250 votes, ce qui, sur 229 abonnés, n'est tout de même pas mal ! 8% seulement d'entre eux penchaient pour les pinces aux tétons. 39% voulaient m'imaginer avec un plug fiché dans l'anus. Et finalement, la grande majorité (53%) a décidé de me faire passer la journée en jupe et sans culotte.

J'ai trouvé la solution raisonnable. Sauf que, ce vendredi-là, en plein mois de janvier, le temps est plutôt frisquet. Les plus sadiques ne sont peut-être pas ceux que l'on croit ! J'ai même hésité à tricher un peu. Mais vous admettrez qu'avec un collant, on est quand même bien moins cul nu.

Je prends donc mon courage à deux mains et je prends ma voiture, ainsi accoutrée. De l'appartement à la voiture, et de la voiture au siège de mon administration, je fais aussi vite que possible. Mais je suis tout de suite congelée.

Cul nu au bureau


Il est donc 8h30. Je suis là, à mon poste de travail, et je suis la seule à savoir que je suis cul nu. J'ai beau penser à autre chose, prise dans la quotidienneté de mes tâches administratives, cette nudité toute relative me trouble. J'ai l'impression que tout le monde me regarde.

De fait, cela doit être vrai. Je le sens bien, je n'arrive pas à avoir une attitude normale. Et si un collègue suivait mon blog, ou mon compte twitter, et m'avait reconnue ? Tous les regards posés sur moi, même les plus manifestement innocents, me semblent inquisiteurs. Pourtant, la petite jupe de skaï ne laisse rien apercevoir. Et je suis assise à mon bureau, bien protégée des regards.

Si je veux me montrer à la hauteur du défi, il va falloir que je rajoute un peu de piquant. Après tout, j'ai choisi de proposer ce gage à mes followers pour rendre moins interminable cette journée du vendredi.

A l'école de poussin


Et, finalement, ça fonctionne assez bien. Il est déjà midi. Tourmentée par ma propre indécence, je n'ai pas vu le temps passer. Je suis assez satisfaite de moi - et je me dis qu'il faudra renouveler ce genre d'expériences - quand je me souviens que je dois aller chercher poussin à l'école. Autant le boulot est une chose, autant l'école de mon fils, c'est sacré, surtout que j'y connais tout le monde, les maîtresses comprises.

Et ce qui devait arriver arriva. Alors que je ne le croise que rarement pendant la semaine, Damien est là, dans le hall de l'école, qui attend sa fille. Il me claque une bise bien pudique, et regarde vers le bas. Il a lu mon tweet, il a peut-être même voté. Alors que nous attendons nos enfants respectifs, il lance sa main vers mon cul.

Je me laisse faire. Il sent ma nudité à travers le skaï. Il me pelote agréablement les fesses. Quand nos enfants arrivent finalement, il retire sa main et me lance, dans un sourire : "c'est vrai que c'est friday-wear, à ton boulot, aujourd'hui".

Les escaliers


Je mange à la maison en compagnie de poussin. Je sens encore la main de mon amant sur mon popotin, comme si mon cul était doté de sa propre mémoire, toujours érotique. Puis je reprends le chemin du travail, sans même penser à me rhabiller un peu. Cet après-midi, j'ai une réunion à l'étage. Je le savais en proposant ce gage. Bien entendu, j'ai décidé de ne pas emprunter l'ascenseur, mais les escaliers.

Je dois vous dire que les marches des escaliers, comme dans beaucoup de bâtiments des années 60 ou 70, sont ajourées. Je gravis un premier demi-étage quand je sens une présence dernière moi. Je me retourne et aperçois le concierge, qui promène un seau et une serpillière "espagnolette". Il est exactement à la bonne distance. S'il lève la tête, il verra mes cuisses, mes fesses et ma chatte nue.

Je me retourne encore. Il regarde effectivement vers le haut. A t-il remarqué quelque chose ? Je l'ignore. Mais ma libido me crie que oui. Je l'imagine dévorant mon joli cul du regard et ça provoque une chaud sensation entre mes cuisses.

Exhibitionnisme


La réunion se passe. Cette fois, je ne suis plus protégée par mon bureau. Mes jambes filent sous une table. En face de moi se trouve le big boss. Je le sais plutôt coquin et je sais qu'il regarde les femmes, cul nu ou non. Comme à son habitude, il reluque mes jambes à la moindre occasion. Il doit se demander pourquoi je ne porte pas de collants, en cette saison. Un peu excitée par la scène des escaliers, j'ai envie de lui en dévoiler plus, mais je ne peux rien faire discrètement. D'un geste du bassin, je parviens à faire un peu remonter le skaï, mais pas assez pour qu'il s'aperçoive que je ne porte pas de culotte.

La réunion terminée, je retourne à mon poste, en empruntant encore les escaliers. Une nouvelle fois, j'entends des pas en dessous de moi, qui montent à ma rencontre. C'est encore le concierge. Le pauvre homme passe ses journées dans ces escaliers ou quoi ? Alors qu'il se trouve à un peu plus d'un demi-étage de moi, je fais mine de m'arrêter pour lire un message sur mon téléphone. Il se fige lui aussi. Aucun doute possible, cette fois, il regarde sous ma jupe.

Un long moment, je vais m'exhiber à son regard, faisant semblant de passer un appel à une collègue. Lui, il ne cherche même pas à dissimuler quoi que ce soit. Il regarde mes cuisses, mes fesses, ma chatte, et voilà tout. Je suis en feu. Mais, tout à coup, une peur me saisit. Je décide de repartir. Le croisant, je lui lance un "bon week-end Henri. Mes amitiés à votre femme".

Je me masturbe aux toilettes


Si j'avais jamais pensé qu'une rencontre avec Henri me mettrait dans un pareil état. Comme tous les vendredis, je n'arrive pas à me concentrer sur mon travail. Mais cette fois, pour une toute autre raison. Et si Henri le discret se mettait à parler. A raconter comment je me promène sans culotte, comment je m'exhibe dans la cage d'escaliers ? Cela me panique un peu, mais me titille aussi. Et puis zut, après tout, cela ne veut tout de même pas dire que je suis libertine.

A ce sujet, des images me remontent au cerveau. Voilà que je repense à mon exhibition en forêt avec Audrey et Damien, à la pipe sur la plage du Cap d'Agde, bref, à tous ces moments où j'ai été excitée de simplement me montrer. Cette fois, je sens clairement que je mouille. Gênée, parano, persuadée d'être observée par mes collègues, je file vers les toilettes, espérant y retrouver un peu de quant-à-soi.

Je m'enferme dans une cabine. Je m'assois sur le trône, et je remonte ma jupe. Là, pendant quelques minutes, trois peut-être cinq, je me masturbe. Je repense au regard de Henri et je me prends à rêver qu'il vient frapper à la porte de ces chiottes. Qu'il me tend sa queue à sucer en me regardant me caresser. D'ailleurs, si, par peu probable, il lit ces lignes, qu'il sache que je considère que je lui dois bien une pipe.

Et oui : j'adore ce genre de défis érotiques.





1 commentaire:

  1. Histoire émoustillante, merci. J'aurai probablement toqué à cette porte, contrairement à Henri.

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