Si vous voulez encore plus de récits libertins vécus, Audrey et Damien viennent d'ouvrir leur propre blog, dédié à leurs mémoires libertines. Je vous encourage à lire leurs textes.

mercredi 5 février 2020

chez un maître dominateur BDSM

J'ai finalement contacté à nouveau le maître BDSM qui m'avait reçue précédemment dans sa cave. Curieuse d'en découvrir plus sur les sensations que j'avais ressenties lors de mon "initiation", je pensais ne pouvoir aller guère plus loin dans la soumission. En réalité, je me trompais sur les fantômes qui peuplent ma libido.


Le rendez-vous BDSM est pris


Si vous vous souvenez de ma première expérience de soumise, vous vous rappelez peut-être que le dominateur a repris contact avec moi pour s'enquérir de mon ressenti quant à cette initiation. Depuis, alors que je le croise sur les réseaux libertins que je fréquente, jamais plus il n'a repris contact avec moi. Je me suis même demandée si je m'étais montrée à la hauteur. Mes vieux démons et mes vieux complexes ont même commencé à me tarauder. Lui qui s'est fait une spécialité du travail des seins, peut-être trouve t-il les miens trop petits ?

N'y tenant plus, c'est moi qui lui envoie un message. Première nouvelle, il se souvient parfaitement de moi. Il me pose quelques questions sur ma vie privé (je ne tiens pas encore ce blog). Très poli, pas du tout directif, il répond à mes interrogations. Il m'a trouvée très belle, il a beaucoup aimé mes seins. Il va même, je cite, préciser qu'il a "apprécié de me voir souffrir".

Je suis un peu tourneboulée. En réalité, la conversation m'excite. Avec un savoir-faire incroyable, il me laisser aller vers lui. Avec tant de talent que, finalement, c'est moi qui lui demande un nouveau rendez-vous. Un peu effrayée tout de même, je me vois consulter mon agenda pour définir une date et une heure. Quant au lieu, ce sera sa cave.

Dans la cave du maître dominateur


250km plus tard, je sonne cette fois à l'interphone de son immeuble. Une voix profonde, très grave, me répond : "je descends, je vous prie de patienter". Quelques deux minutes plus tard, il m'ouvre enfin. Sa tenue me laisse circonspecte.Il porte un pantalon de cuir et une chemise. Pour qui ignore tout de sa sexualité, on dirait qu'il porte une tenue qui fut "branchée" il y a quelques années, voire quelques décennies. Mais pour moi qui connaît ses pratiques sadomasochistes, il porte une tenue fétichiste de dominateur.

Il ne me laisse pas entrer. Il me prend par la main, fermement, mais sans violence, et m'emmène vers un lieu que je connais déjà : la porte de sa cave. Il ouvre, m'invite à entrer la première, entre à son tour et referme la porte, dont il verrouille l'accès. Nous sommes dans le noir le plus intense. J'entends un clic. La lumière se fait : tamisée, rouge, presque sordide. D'un geste clair et directif, il m'indique d'aller plus avant.

Au fond de la cave se trouve tout un matériel BDSM. Certains objets m'évoquent quelque chose. D'autres me laissent dubitative. J'en suis là de mon observation quand mon cœur se soulève tout à coup, comme si j'étais victime d'un infarctus. Difficile de vous décrire l'effroi que j'ai ressenti en la voyant. Au fond de la cave, une femme, les gros seins nus, les fesses idem, une cagoule sur la tête, se tient lovée contre un des murs.

L'assistante BDSM


"Lève-toi, chose" indique le maître d'une voix forte et grave. La femme se lève, se déplie tout doucement. Je dois bien vous dire que je ne suis pas remise de l'émotion. Un instant, j'ai envie de faire demi-tour, de quitter cette cave et de repartir chez moi en me disant que cet homme n'est rien d'autre qu'un fou et un pervers. Il le perçoit. Comme lors de notre première rencontre, il me demande, un brin d'inquiétude dans la vois : "vous vous souvenez du code ?".

Cette simple question me rappelle à la réalité telle qu'elle est. Cette femme est consentante, et moi aussi. Et elle comme moi pouvons décider d'interrompre le jeu à tout moment. "Pause" pour faire le point. "Stop" pour arrêter définitivement la séance. Me voilà étrangement rassérénée. Le maître, lui, n'attend pas. Il me passe les menottes, en m'expliquant que "chose" sera son assistante pour cette séance, ainsi que le témoin de ma dépravation.


Il fait passer une chaîne derrière celle des menottes. Il me soulève les mains jusqu'à pouvoir glisser la dite chaîne dans un anneau de métal, fixé au mur. Je me trouve donc offerte, le cul cambré vers lui, avec pour seule perspective la brique grise de cette cave. Il remonte ma jupe et me retire doucement mon string. D'un geste lent, presque doux, il caresse maintenant mes fesses tendues vers lui. Je sens une chaleur envahir mon bas-ventre. Ses doigts s'immiscent entre mes cuisses. Il ne s'étonne pas, sans doute, de me trouver aussi humide. Et commence à agacer mon clitoris du bout de ses doigts.

La punition


J'en suis à me dire que le sadomasochisme n'a rien de si terrible que ça, proche que je suis de l'orgasme, quand ses doigts quittent finalement mon intimité. Quelques secondes plus tard, un coup violent et extrêmement douloureux s'abat sur mon cul. Je saurai plus tard qu'il s'agit d'une canne anglaise. La souffrance est atroce, d'autant plus que mes mains ne sont pas libres de venir au secours de mes pauvres fesses. Pourtant, je ne crie pas. Je serre les dents au contraire. Je me tiens prête à subir un nouveau coup, que je pressens.

Mais il n'en est rien. Il dit simplement : "vous êtes en retard". Effectivement, j'ai sonné à l'interphone 3 minutes après l'heure fixée. trois petites minutes pour 250km ! Je suis en colère de cette punition, que je trouve injustifiée. Mais je ne dis rien, d'autant que le dominateur n'insiste pas sur ce point. Il me prend par les épaules et me fait me retourner. Mes liens me permettent en effet de lui faire désormais face.

A ses côtés, "chose" se tient debout maintenant. Ses gros seins lourds pendent un peu au dessus d'un bustier en faux cuir. Elle me regarde dans le blanc des yeux. Elle doit avoir 50 ans, autant que je puisse en juger sans voir son visage. Elle tient au creux de ses mains de petits objets, qui ont la forme de pinces. J'en ai déjà vus dans les sexshops. Le maître ouvre mon chemisier, que je porte sans soutien-gorge, conformément à ses instructions. Il retire complètement ma jupe. L'autre soumise reste là. Je comprends que sa présence ne se justifie guère que par la volonté de m'humilier devant une autre femme.

Orgasme masochiste


Le maître prend alors une pince dans le creux des mains de "chose". Il me l'applique sur la peau, au niveau de mon ventre. La morsure n'est pas si douloureuse. Quoi que. Au bout de quelques secondes, elle devient un peu plus cruelle. Au bout d'une minute, je souffre réellement. Le maître se tient là et regarde. Tout comme "chose" qui semble amusée du spectacle.

Le dominateur va me poser sur la peau une bonne vingtaine de ces instruments de torture. Mes seins, y compris leurs pointes, en sont recouverts. Quand ils s'approchent de ma chatte, j'ai un mouvement de recul. Il répète : "vous souvenez-vous du code ?". Je fais oui de la tête. Il parvient, difficilement, à fixer une pince sur mon mont de Vénus. J'ai mal, mais je ne veux pas abandonner. Ce serait comme une défaite. Il l'a bien compris, alors qu'il glisse à nouveau ses doigts entre mes lèvres du bas. Là, il applique une pince sur la grande lèvre gauche, et une à droite. Le feu du métal sur mes parties intimes me procure une douleur incomparable.

Mais pourtant, le haut de la pince glisse jusqu'à mon clito, le frôlant au gré de mes mouvements contraints. Le maître s'en amuse et partage cet amusement avec "chose", qui ricane presque maintenant. Du bout du doigt, le voici qui agite les pinces qui mordent mon sexe. Il sait ce qu'il fait, il n'en est pas à sa première fois. Tandis que je ne peux me retenir de grogner, que des larmes montent dans mes yeux, mon petit bouton est agacé. L"orgasme monte. Une sensation étrange, mêlée de honte. Je vais jouir. Je jouis.

Le maître regarde mon orgasme, j'en suis consciente, ainsi que de la présence d'une autre femme. Quand la jouissance m'abandonne, c'est la douleur qui reprend le dessus. Je n'en peux plus. Il l'a bien compris. Il tourne les talons, m'abandonnant dans cette position plus qu'inconfortable. Il ordonne à "chose" de me détacher et de me raccompagner jusqu'à la sortie. Ainsi fera t-elle, sans que nous n'échangions le moindre mot.

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