Si vous voulez encore plus de récits libertins vécus, Audrey et Damien viennent d'ouvrir leur propre blog, dédié à leurs mémoires libertines. Je vous encourage à lire leurs textes.

samedi 14 décembre 2019

ma première expérience de soumise

Peu de temps après avoir rencontré Audrey et Damien, et avoir été initiée au libertinage, j'ai fait la connaissance d'un étrange personnage. Ce dominateur SM voulait faire de moi une soumise. Je n'ai jamais, jusque ici, raconté cette expérience à personne, pas même à mes amis libertins.


Dominateur TTBM


L'histoire vécue que je vais vous raconter est en quelque sorte une exclusivité. En effet, je ne l'ai jamais racontée à qui que ce soit. Même mes meilleurs amis libertins ignorent tout de cette expérience de soumise que j'ai eu avec un parfait inconnu. En réalité, j'ai un peu honte, moi, la féministe, de mes tendances masochistes. Mais, à bien y réfléchir, je crois que cela n'a rien à voir.

Tout cela se passe quelques semaines seulement après ma rencontre avec Audrey et Damien, quelques temps après ma première sortie en club échangiste. Je ne dirai jamais assez à quel point ces aventures ont été pour moi un détonateur, une libération. Aussi, j'en étais à me dire qu'il ne fallait pas mourir idiote. Et je passais un certain temps sur les sites de rencontre sexe pour voir si de nouvelles expériences érotiques s'ouvraient à moi.

Lors de ces pérégrinations, j'ai été accostée par un homme au pseudo intriguant, voire carrément effrayant : "dominateur TTBM". A vrai dire, j'ai d'abord voulu ignorer sa demande de dialogue. Mais, un peu curieuse des choses, j'ai laissé la "boite de dial" ouverte. Et puis, j'ai répondu : "salut".

Le type écrivait dans un français tout à fait correct, sans jamais se montrer familier. Il m'a demandé ce que je recherchais. Je lui ai dit que j'étais en quête de nouvelles expériences sexuelles. Sans se livrer trop, il m'a expliqué ses penchants, ses soumises, ses jeux BDSM avec des débutantes et des adeptes plus confirmées.

Initiation au BDSM


Je dois bien avouer que j'étais intriguée par ses propos. Il m'a demandé si j'étais intéressée par une initiation. Je lui ai répondu que, dans l'absolu, je l'étais. Mais il habitait assez loin de chez moi. "Si vous êtes réellement motivée, vous viendrez". Je lui ai proposé un échange de photos. Il a refusé, m'expliquant qu'il n'était ni beau, ni moche. Surtout, il a poursuivi en disant qu'il aimait toutes les femmes, quelque soit leur physique.

Puis il m'a expliqué comment se déroulait, chez lui, l'initiation. La cave restait ouverte. La novice devait entrer et attendre. Elle devait être vêtue d'une jupe, sans collants mais avec une culotte. Elle devait porter un chemisier ou quelque chose qui s'ouvre sur un soutien-gorge obligatoire. Ces règles, disait-il, n'étaient pas négociables. Deux mots pouvaient interrompre le jeu. "Stop" marquait la volonté de la novice d'arrêter complètement et de repartir comme elle était venue. "Pause" indiquait que la novice voulait s'arrêter un instant et parler avec le dominateur.

L'initiation consistait, selon les mots du dominateur, à un travail des seins, suivi d'une fellation contrainte. J'ai dit que j'avais de petits seins. Cela n'eut pas l'air de l'intéresser du tout. Il voulait savoir si j'étais disposée à tenter l'expérience. Sans savoir trop pourquoi, j'ai répondu que oui. Un rendez-vous a été fixé par téléphone. Jusqu'au dernier moment, je n'ai pas su si j'allais m'y rendre ou non.

Dans la cave du maître SM


Mais oui, finalement, j'ai fait les quelques 250 km qui me séparaient de cette nouvelle expérience érotique. J'ai mis un soutien-gorge, une culotte, une jupe et un chemisier, comme exigé par l'inconnu. Les coordonnées GPS fournies m'ont emmenée vers un tout petit immeuble dans une petite ville. Je me suis garée sur le parking, le cœur battant. J'avais près d'une heure d'avance. Je suis partie me promener dans les rues, hésitant encore à me rendre au rendez-vous.

Mais, à l'heure dite, j'ai poussé la porte de la cave de l'immeuble. J'ai appuyé sur le bouton de la lumière et je me suis avancée jusqu'au fond du couloir, conformément aux ordres du dominateur. Quand je me suis placée face à l'entrée, un clic a retenti. On venait de couper le courant de la cave, laissant l'endroit dans une demi-pénombre. La porte extérieure s'est ouverte. Mon cœur battait la chamade et mes jambes flagellaient.

Un homme, à peu près aussi grand que moi, manifestement baraqué, s'est avancé lentement vers moi. J'étais pétrifiée. Une voix virile me demande : " vous vous souvenez des mots-codes ?". Je fais oui de la tête. Deux grandes mains de posent alors sur mes seins et les pétrissent à travers le chemisier. "Mains derrière la tête" ordonne t-il. Je m'exécute. Et il ouvre les boutons de mon chemisier.

Première expérience de soumise


Je me sens encore tremblante, mais j'ai envie de savoir jusqu'où ce petit jeu va aller. Je me sens excitée et apeurée à la fois. L'homme pousse les balconnets de mon soutif vers le bas, découvrant mes petits nichons. Il les caresse, observant un parfait silence. Puis il commence à pincer, assez fort, mes tétons. Il les tourne maintenant en tout sens. Je ne peux réprimer un cri de douleur. Il s'arrête quelques secondes. Puis reprend. Il travaille maintenant mes seins dans leur entièreté. Il les compresse, les malaxe. C'est douloureux, mais je dois bien dire que j'aime ça.

Le jeu va durer de longues minutes. Peut-être même une heure. A un moment il va parvenir à retirer complètement mon soutif, pour le laisser tomber négligemment au sol. Maintenant, il claque mes seins avec vigueur. C'est sensible, des petits nibards et moi, j'ai bien du mal à retenir quelques plaintes diffuses. Mais je ne veux pas dire "stop" ou "pause". Une espèce de fierté mal placée m'en empêche.

Finalement, il se penche et tire d'un sac un gros cierge. Là, j'ai vraiment la trouille. Mais aucun son ne trouve le chemin jusqu'à ma bouche. Il allume son briquet et je peux alors deviner son visage. Ni beau, ni moche, comme il l'avait dit. Il enflamme la mèche du cierge. Je ne veux pas qu'il me brûle. Mais non, il approche la grosse bougie de mes seins, et laisse perler quelques gouttes de cire chaude sur ma peau. Pour autant que je me souvienne, ça fait moins mal qu'il n'y paraît. Mais je commence à hurler de douleur.

Une pipe sous la contrainte


Je suis terriblement excitée. Apparemment, lui aussi. De son ton sévère et sûr de lui, il ordonne : "mettez-vous à genoux". Là encore, j'obéis. Il ouvre se braguette et en sort une bite assez impressionnante : pas aussi grosse que celle de Damien, mais presque. "Ouvrez la bouche". Il fiche sa queue entre mes lèvres et s'enfonce jusqu'à venir taper au fond de ma gorge. J'ai l'impression d'étouffer. Quelques râles de déglutition s'échappent de ma bouche envahie tandis qu'il place ses mains derrière ma tête.

Pendant quelques minutes, qui me paraissent une éternité, le dominateur me baise la gorge. Il me contraint, je ne peux pas m'échapper. Je sais que je peux encore couiner les mots de secours et qu'il les respectera, mais je n'en fais rien. Après un bon moment de fellation forcée, il se retire, se baisse un peu pour mettre son gland à hauteur de mes seins et gicle dessus, mêlant son sperme à la cire refroidie. Il se rajuste et sort de la cave en ajoutant : " vous pouvez vous masturber, maintenant, si vous le désirez". Et c'est vrai que j'en ai envie. Alors je reste agenouillée, et je me caresse jusqu'à atteindre un orgasme étrange, assez humiliant.

Depuis, il a repris contact avec moi. Il voulait savoir si j'étais satisfaite de cette initiation. Je lui ai dit que oui. Et je suis même retournée deux ou trois fois dans cette cave. Uniquement quand j'en ai envie. C'est toujours moi qui sollicite un rendez-vous. Je ne dois pas être une véritable et authentique soumise.

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