Si vous voulez encore plus de récits libertins vécus, Audrey et Damien viennent d'ouvrir leur propre blog, dédié à leurs mémoires libertines. Je vous encourage à lire leurs textes.

samedi 19 octobre 2019

mes débuts dans le libertinage (7) soirée échangiste privée

Les femmes libertines célibataires ont plusieurs avantages sur leurs homologues masculins. Parmi ces privilèges, il y a celui d'être conviées régulièrement à des soirées privées entre couples. Pour moi, cette première soirée échangiste chez des particuliers fut un moment d'émancipation. Vis-à-vis de mes tabous, mais aussi vis-à-vis de Damien et Audrey.


Invitée chez un couple échangiste


Mon portable vibre. C'est Audrey. Elle me fait part d'une soirée libertine privée qui se tient chez un couple d'amis à eux. Elle veut savoir si je veux venir. Je n'hésite pas longtemps. L'idée de revoir Audrey dans un cadre coquin - et surtout de baiser avec son mari - m'excite au plus haut point. Mais un doute m'envahit : une célibataire, dans un tel contexte, ne risque t-elle pas de faire un peu tapisserie ?

Le jour dit, j'enfile une tenue bien coquine, qui laisse tout voir de mes jambes, jusqu'en haut des cuisses. Si je complexe de moins en moins sur mes petits nichons, je sais que mes gambettes restent une valeur sûre, en terme de séduction. C'est Audrey qui sonne à la porte. Elle me demande de passer un manteau qui me cacherait un peu : nous allons chez des particuliers, inutile de leur mettre l'affiche auprès du voisinage.

Après dix minutes de route seulement, nous arrivons chez Kate et François. A ma grande surprise, c'est une dame plutôt mûre qui nous ouvre. Il s'agit de Kate : grande blonde, la bonne cinquantaine, de jolis yeux verts et déjà quelques rides bien prononcées. Elle est presque habillée comme moi. Elle embrasse mes deux amis sur la bouche et me claque la bise.

Dans le salon, plusieurs couples sont attablés devant un apéritif au champagne. Je ne reconnais personne. Pourtant, j'apprendrai plus tard que certains des libertins et libertines présents m'ont vue coquiner avec le couple black, lors de ma première sortie en club libertin.


Début de soirée poussif


Kate a beau faire tous les efforts pour me mettre à l'aise, je me sens un peu de trop. Déjà, l'attitude de Damien qui parade avec "ses" deux femmes aux bras m'agace un tantinet. Et puis, je ne m'attendais pas voir Audrey et Damien aussi intimes avec un couple de cet âge. Lui, François, est un grand type super baraqué. Une bonne tête, bien sympathique. Mais certainement pas un beau mec.

Et puis, il y a les conversations : les cancans du milieu libertin local. Même aujourd'hui, j'ai du mal avec ces discussions. On parle beaucoup des profils de couples sur les sites de rencontre libertine. Je n'y ai, alors, jamais mis les pieds. On dit du mal des uns, du bien des autres. Je ne les connais pas, moi ! Qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse ?

Bref, rien ne décolle. Pourtant, parmi les couples, un homme a retenu mon attention. C'est Momo, un beau rebeu, très grand, très svelte, au sourire enjôleur. Rachida, sa femme, a bien repéré mes regards en direction de son époux. Un court instant, j'ai peur qu'elle ne m'en veuille. Puis je comprends qu'elle est plutôt flattée. Quand tout le monde est finalement arrivé, il y a là six couples. Et moi.

Le pire, c'est que tout le monde se connaît. Mais le début de soirée n'en reste pas moins poussif. Et c'est finalement Audrey qui met le feu aux poudres en allumant carrément François. En quelques secondes, tout démarre. Damien se retrouve vampé par deux libertines de la cinquantaine, dont Kate. Audrey, quant à elle,  joue avec l'impressionnante bite de François : une queue très longue, mais surtout incroyablement épaisse et raide.


Triolisme mélangiste avec un couple rebeu


Rachida vient alors vers moi, tenant son époux par la main. On échange quelques sourires, puis des baisers langoureux. Bien vite, nous nous retrouvons à poil, comme d'ailleurs tout le monde dans la pièce. Certains trios ou quatuors prennent la direction des chambres. Un corps-à-corps lesbien entre la beurette et moi finit de faire raidir son mari.

Il a une bite de taille moyenne, peut-être même plus petite, mais j'ai quand même envie de la prendre en bouche. Et pendant ce temps, sa femme s'insinue entre mes cuisses. Après quelques minutes de plaisirs oraux partagés, on change de position. C'est maintenant Rachida qui suce son homme. Et qui m'invite à la lécher en retour.

C'est peut-être "impoli" de ma part, mais je n'en ai pas envie. Autant j'aime sucer une queue, autant lécher une chatte ne me procure aucun plaisir. Elle comprend vite de quoi il s'agit. Je saurai plus tard que je suis cataloguée "bisexuelle passive". Peu importe : le libertinage, c'est aussi le droit de dire non.

D'ailleurs, pour ce qui est de dire non, mon couple rebeu n'est pas en reste. Finalement, Momo me lèche et me caresse pendant que sa femme le suce. Au bout d'un moment de ce traitement d'une volupté incroyable, je n'y tiens plus. Je lui demande de me prendre. Mais il refuse. Ils sont mélangistes, ils ne pratiquent pas la pénétration avec d'autres.

J'ai un peu peur de rester frustrée. Mais je dois bien dire que l'un comme l'autre sont doués de leur bouche. Je finis par jouir profondément, sous les coups de langue de mon amant maghrébin, tandis que sa femme me suce littéralement les tétons. Je fais de mon mieux pour leur rendre la pareille et je parviens à faire gicler Momo sur ma poitrine. Quant à Rachida, c'est elle aussi de la langue de son chéri qu'elle va parvenir à l'orgasme.


Tout le monde à la douche


C'était vachement bien. Si ce n'était la double frustration de ne pas avoir rendu ses caresses à la beurette et de ne pas avoir senti la queue de son mari en moi, je dirais que cette relation sexuelle à trois était parfaite. Mais j'ai le sperme de Momo sur les seins. J'ai besoin d'une douche. Je suis mon couple rebeu jusqu'à la salle de bains. Nous nous serrons un peu dans la cabine. Nous nous savonnons les uns les autres : c'est très sensuel.

C'est alors que François fait son apparition dans la pièce. Il est entièrement nu, dégoulinant de sueur. J'aurais cru son corps plus gras. Certes, il a bien quelques poignets d'amour, comme on dit, mais rien de très surprenant à 50 ou 60 ans. Sa queue est vraiment impressionnante. Il nous rejoint dans la douche et mes deux amants lui font une place avec plaisir.

François se frottent à moi. Encore émoustillée par mon trio mélangiste, et frustrée d'une bite en moi, je me laisse faire. Finalement, je le trouve vraiment attirant. Après tout, il s'agit de sexe, pas de faire notre vie ensemble. Les deux rebeus nous laissent, libérant de la place dans la cabine de douche. François me roule une pelle, et glisse sa main entre mes cuisses. Je saisis sa bite, qui est déjà raide.

Mais le libertin, lui, n'est pas mélangiste. Au bout de quelques minutes de ces attouchements, il me propose de trouver un coin pour "baiser", selon ses propres mots. Je ne vois pas ni comment ni pourquoi lui dire non.


Une grosse bite en moi


Dans un grand lit où s'ébattent déjà deux libertines et trois libertins, je me retrouve à quatre pattes, assaillie en levrette par le monsieur mûr. J'ai l'impression que toute une armée me passe sur le corps. Et j'adore ça. Sa grosse bite me lime prodigieusement. Il alterne les mouvements longs et lents avec d'autres plus saccadés et vifs. De temps à autre, il plante sa queue vigoureusement au fond de moi et y reste quelques secondes, comme immobile.

François est un baiseur accompli. Certes, ce n'est pas le roi des caresses. Mais il sait prendre une femme. Je passe par tous les états. Je frôle plusieurs fois l'orgasme. Mais il le sent et fait durer le plaisir. Rachida et Momo se sont installés en face de moi, une flûte de champagne à la main. Ils me regardent encaisser les énormes coups de pine de cet amant génial. Je dois avoir le visage totalement défait par le plaisir qui monte et qui descend - jamais bien bas - et qui me fait crier quand la pénétration se fait plus sauvage.

Puis c'est François qui se met à grogner. Ses coups de queue montrent qu'il a perdu tout contrôle. Il me baise, il me défonce, il me casse en deux. C'est fort, c'est profond et c'est rapide. Je me sens partir. Je crois que je perds même connaissance quelques secondes. Quand je reviens à moi, il est allongé sur mon dos, vaincu lui aussi.

Au retour, Audrey et Damien se plaindront un peu, l'air faussement amusé, de ne presque pas m'avoir vue de la soirée. Ils vont me demander ce que j'ai fait, et avec qui. Ils savent - et ils en sont heureux, je crois - que je m'émancipe de leur tutelle. Mais j'ai toujours envie d'eux. N'empêche : aujourd'hui, je suis une vraie libertine, une vraie femme libérée.



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