Envie de sa bite en moi
Je ne pensais pas dire ça un jour à un homme. En tout cas, pas comme ça, pas aussi directement. Et encore moins à un type que je ne connaissais pas quelques heures auparavant. Et pourtant, je me suis penchée vers Christophe et je lui ai murmuré à l'oreille : "je veux ta bite en moi, maintenant !". Il a souri et m'a embrassé à pleine bouche. Il a continué ses caresses le long de mon dos, jusqu'à mes fesses. Il a ensuite repris mes seins dans sa bouche et il a fait tourner sa langue autour de mes tétons durcis.
Je n'en pouvais plus. Je savais qu'il ne me prendrait pas. Et je savais aussi qu'il en avait tout aussi envie que moi. Si ce n'était son regard et son halètement, je l'aurais su grâce à l'étonnante vigueur de sa queue, glissant contre mes lèvres humides, après plusieurs heures de caresses ininterrompues.
Mais il savait aussi que cette frustration de ne pas pouvoir me pénétrer lui procurait un plaisir érotique indicible. A lui, autant qu'à moi, d'ailleurs. Pour peu, je l'aurais presque "violé". D'un coup de rein, j'aurais pu faire m'insinuer sa bite en moi. Mais je n'en avais pas le droit.
Il me faut reprendre cette histoire, qui date du week-end dernier, du début. Mais je voulais d'abord "introduire" ce récit par ces sensations incroyables qui se sont emparées alors de mon esprit, de mon corps, de mes seins et de mon ventre.
Une soirée privée libertine
Si vous suivez mon blog depuis le début, vous savez que je partage la garde de mon fils avec son père, dont je suis divorcée. Pour cette seconde moitié de vacances scolaires, poussin est allé rejoindre son papa. Bien sûr, je suis toujours triste de le quitter. Mais je sais aussi que je vais en profiter pour coquiner.
D'ailleurs, ce samedi soir, je suis invitée chez un couple d'amis libertins. A vrai dire, ils ont loué un gîte pour accueillir une bonne vingtaine de couples échangistes et mélangistes. Les hommes seuls n'y seront pas les bienvenus. Je serai donc la seule célibataire. J'ai laissé Louis à d'autres occupations et je suis partie m'amuser toute seule. Enfin, façon de parler.
Sur place, je retrouve mes amis. L'accueil est chaleureux. On me présente aux uns et aux autres. Je suis surprise par le physique des gens. Manifestement, nos hôtes ont sélectionné des personnes qui leur plaisent. Sans être à un défilé de mode, les femmes sont jolies et les hommes séduisants.
La soirée avance. Je me fais pas mal draguer, ce qui est toujours flatteur. Je coquine un peu avec ce couple, un peu avec un autre. Puis, de proche en proche, je me retrouve nez-à-nez (là encore, c'est une façon de parler) avec Stéphanie et Christophe. Elle, c'est une croqueuse d'hommes. Une grande brune à forte poitrine, aux fesses à l'avenant, qui ne semble avoir aucune intention de dire non à qui que ce soit.
Enfin, pas aux hommes en tout cas : elle n'a pas l'air plus portée que moi sur la bisexualité féminine. Du coup, elle va me laisser toute seule avec son mari. Et c'est ainsi que je vais vivre cette espèce de coup-de-foudre libertin.
Un coup de foudre coquin
Oui, on peut avoir, en plein cœur d'une partouze, un vrai flash pour quelqu'un. Et je pense que c'est ce qui s'est passé entre Christophe et moi. En tout cas, pour moi, c'est certain. Si Stéphanie lit ces lignes (et je sais qu'elle le fera), qu'elle se rassure. Il n'y a eu entre son homme et moi que du sexe. Je ne suis pas tombée amoureuse de lui, pas plus que lui de moi. Mais disons que pendant les quelques heures (oui, j'ai bien écrit "des heures") que nous avons passées ensemble, une vraie complicité érotique s'est ouverte entre nous.
Christophe est plutôt bel homme. Sans plus. Mais son regard a quelque chose d'un peu étrange. Pour concupiscent qu'il soit envers les femmes, cela n'a rien de vicieux. Ou plutôt si. Comment dire ? Son regard n'a rien de prédateur. Voilà, c'est ça. Il vous regarde sans rien cacher de son désir, mais avec une sorte de respect, et même de complicité.
Bref. Je me retrouve vite dans ses bras. Et lui dans les miens. Nous nous roulons des pelles comme de véritables adolescents. La peau un peu poilue de son torse caresse ma poitrine. Nos sexes se frôlent, sans jamais aller plus avant. Surtout, ses mains caressent toutes les parties de mon corps, et pas seulement les plus érogènes.
Du visage aux pieds, en passant par les épaules, le dos, les cuisses (et j'en passe !), ses mains m'électrisent. Et puis, il a cette imagination incroyable, qui lui inspire des caresses que je ne connaissais pas. Comment dirais-je ce moment où il passe directement son gland sur mon clitoris ? C'est là que j'ai envie qu'il me pénètre. Mais il ne peut - et ne veut - pas. Car Christophe est mélangiste.
Mélangisme et frustration
Depuis que je suis libertine, j'ai toujours considéré les mélangistes comme des indécis. J'ai toujours vu le mélangisme comme un moyen de ne pas aller au bout de la démarche échangiste. Ce soir, j'ai changé d'avis. A vrai dire (mis à part avec Damien et Louis, après plusieurs relations sexuelles réussies) je n'ai jamais éprouvé cette sensation de symbiose avec aucun homme libertin.
Et n'allez pas croire que Christophe le mélangiste se contente de sexe soft. Au contraire, il m'a prodigué des caresses que d'aucun trouverait plutôt hardcore. Sa langue dans mon anus, par exemple, tout en caressant mon clito avec la pulpe de son pouce. D’ordinaire, j'aurais refusé cette caresse. Mais avec lui, tout cela m'a paru on-ne-peut-plus naturel.
J'en suis donc là quand, enivrée par ces éternels préliminaires, je me penche vers son oreille pour lui demander de me baiser. J'ai bien dit de me baiser. Mais lui, il continue ses caresses. D'une infinie variété, d'une infinie intensité. Je suis frustrée. Toutefois, cette frustration a quelque chose d'agréable, et même de terriblement érotique.
Résignée, mais heureuse, je vais faire de mon mieux pour entrer encore plus dans ce jeu. Et je ne vais pas le regretter. Rien qu'à repenser à cette nuit d'attouchements, de baisers et de caresses, j'ai envie de revoir Christophe le plus vite possible.
PS : à Stéphanie, je sais (j'espère) que tu comprends ce texte et qu'il y' a pas lieu d'éprouver une quelconque jalousie. Je t'embrasse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Si ce texte vous a plu (ou déplu), je serais heureuse de lire vos commentaires. Ne soyez pas (trop) vulgaires, je suis une femme libérée, pas une salope.