Si vous voulez encore plus de récits libertins vécus, Audrey et Damien viennent d'ouvrir leur propre blog, dédié à leurs mémoires libertines. Je vous encourage à lire leurs textes.

vendredi 11 octobre 2019

je me caresse en pensant à d'autres femmes

On pourrait croire qu'avoir une vie sexuelle très riche évite d'avoir recours à la masturbation. Pour moi, c'est tout le contraire. Plus je coquine, plus j'ai de nouveaux fantasmes qui viennent à moi. Un de ces matins, je me suis réveillée un peu tôt, des envies de sexe dans le ventre. Je me suis caressée... en pensant à d'autres femmes.


Réveil libidineux


C'était l'autre matin, il y a deux jours. Le mercredi, je me lève un peu plus tard, en rapport avec l'emploi du temps de poussin. Mais, aujourd'hui, le réveil n'a même pas pu sonner. Je ne sais pas si j'ai fait un rêve érotique. Je ne me souviens que rarement de mes rêves. Ce que je sais, par contre, c'est qu'une douce chaleur a envahi mon ventre, plutôt en bas, si vous voyez ce que je veux dire.

Je me sens encore embrumée de sommeil. J'ai les seins qui pointent. Je les caresse sans même m'en rendre vraiment compte. Puis mes mains descendent, pour trouver une chaude humidité entre mes cuisses. J'ai des souvenirs qui me reviennent. Ils se bousculent étrangement dans ma tête. Des souvenirs de libertinage, de partouzes, d'orgies...

Et je vois des femmes qui baisent avec des hommes. Mais ce n'est pas moi que je vois. Ce ne sont pas mes propres souvenirs. Non, je revois des scènes auxquelles j'ai assisté, parfois du coin de l’œil, où d'autres libertines prennent leur plaisir.

Je me caresse au réveil


Je regarde le réveil. J'ai encore un peu de temps. Alors, sans complexe, je me masturbe. Je dois dire que ça ne m'arrive que rarement. Je suis plutôt "du soir", comme on dit. Mais là, je ne vois pas de raison de me priver. Mon doigt frôle mon clitoris. Il s'insinue entre mes lèvres. De l'autre main, je suis remontée à mes seins, tendus comme rarement.

Les yeux clos, je vois une paire de nichons qui englobent mon visage. J'étouffe presque entre les deux grosses mamelles, mais c'est plutôt agréable. Puis je prends les tétons en bouche. Je passe ma langue sur l'aréole. Cette femme sans visage a le souffle court. J'imagine que ce sont ses mains qui me caressent.

Et moi, je me régale de ses seins. Puis l'image d'Audrey apparaît. Ce ne sont plus des seins que j'embrasse, mais une bouche de femme. Elle me fait comprendre qu'elle veut que je la lèche. Je glisse ma tête entre ses cuisses. Je n'arrête pas de me caresser. Là, je suce son clito, je lèche ses lèvres. Et mes doigts imitent sur mon propre corps les caresses dont je rêve.

Je me masturbe pour des femmes


Puis mon imagination quitte Audrey. D'abord, je vois des femmes libertines. Avec qui je n'ai jamais rien fait, dans la réalité, pour la plupart d'entre elles. Je revois aussi les rares nanas avec qui je me suis laissée aller à des jeux lesbiens. Je sens que mon bassin commence à se tortiller en tout sens.

Je frôle l'orgasme. Mais pas encore. Là, me viennent d'autres images, beaucoup plus troublantes. Des corps à corps saphiques avec des femmes que je reconnais toutes. Pas des libertines, non : des amies, des collègues, de simples connaissances.

Je suis presque gênée par ses apparitions. Je le suis même carrément. J'interromps un moment ma masturbation. Mais, poussée par un désir indicible, je reprends mes caresses. Une main féminine me frôle les fesses. La mienne bien sûr, mais aussi celle de femmes que je côtoie au jour le jour, et qui ne savent rien de mon libertinage.

Damien, le sauveur



Je suis de nouveau toute proche de jouir. Mais non. Je poursuis mes caresses. J'explore mon vagin avec deux doigts. Je titille ma zone la plus érogène. Et le voilà qui arrive. Damien, tel qu'en lui-même, avec tous ses défauts et ses qualités physiques, s'allonge sur moi. Son sexe pénètre le mien, sa bouche se mêle à la mienne.

Il me baise, il me saute, il me nique. Il se montre, contrairement à la réalité, parfaitement égoïste. Il me défonce même. Cette fois, ça monte, ça monte. J'ai planté trois doigts dans ma chatte et j'ai envie d'y mettre toute la main. Cette fois, je jouis ! Et j'ai l'impression que je vais m'évanouir...

Alors que je tourne quasiment de l’œil, mon esprit imagine Audrey qui nous regarde, un grand sourire aux lèvres. Je me méfie de la psychanalyse à deux ronds, mais j'aimerais quand même bien décrypter tout ça, un jour. Ou alors, je vais peut-être me laisser faire par ma libido. Après tout, je suis peut-être plus bisexuelle que je ne l'imagine.



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